dimanche 30 août 2009

YMCA

Depuis la semaine dernière, nous nous sommes enfin remis au sport grâce au YMCA.


Non, non, nous ne sommes pas entrain de faire la chorégraphie des Village People en boucle mais nous nous sommes remis à la piscine!

Le YMCA (Young Men's Christian Association) est en fait une communauté chrétienne dans les années 1800 dont le but était de sortir des gens de la rue en leur donnant la foi. Depuis les choses ont bien changé, c'est devenu un organisme communautaire où les gens peuvent s'inscrire pour faire du sport mais aussi prendre des cours de langues!

Cela faisait un moment que je me disais que je profiterai de la rentrée pour me mettre aux Pilates (dont on entend tant de bien). Donc je regardais un peu toutes les offres disponibles et finalement, je me disais qu'un club de sport c'est pas si mal car ça permet plus de libérer qu'un cours fixe. Jean-Paul s'est dit qu'il allait s'inscrire aussi car il en profiterait pour se remettre à la piscine.

Nous nous sommes donc inscrit avec un forfait famille (même si on a pas d'enfant, c'est moins cher que deux forfaits adultes!)

Voilà donc une semaine que nous nous sommes remis à la piscine. Je ne cacherai pas que les débuts ont été assez laborieux mais on y est déjà allé 3 fois: la dernière, on a même nagé 1 km chacun sans courbature le lendemain. Ce qui est un bon début pour nous.

La piscine a été l'occasion pour nous de voir une autre différence culturelle. En effet à notre grande surprise en arrivant dans les vestiaires, nous avons appris qu'il n'y avait pas de cabine. donc tout le monde se ballade nu dans les vestiaires ou à la douche Au début cela nous a un peu destabilisé mais au bout de 3 fois, on y prend goût! Attention d'ici 5 ans, on ira à Okapulco ;)

De mon coté, j'ai également envie d'essayer les cours de groupe (pilates, yoga et cie). Lundi soir j'ai eu l'envie de tester le cours de Tai-Chi.


Notre YMCA étant dans le quartier chinois, vous pouvez imaginer que les non-asiatiques n'étaient pas en majorité dans le cours, qui était d'ailleurs donné en français et mandarin. Bon je ne dirai pas que le cours a été un succés pour moi car j'ai appris pendant le cours que ce dernier marchait par session. La dernière a commencé le 13 juin pour se terminer dans 2 semaines. Pendant la session, le groupe travaille l'enchainement de 24 mouvements (en apprenant environ 2-3 mouvement pas séance). Inutile de vous dire que j'étais un peu larguée en arrivant à 2 séances de la fin! Enfin ça m'a tout de même donnait le goût d'y aller au début de la prochaine séance pour réveiller mon calme intérieur!

jeudi 13 août 2009

Hier nous avons été à la coupe Rogers, les Masters du Canada.

C'est une coupe "schizophrène" qui symbolise bien le Canada: elle se déroule à Montréal et à Toronto. Ainsi, les années paires les hommes jouent à Toronto et les femmes à Montréal et l'inverse les années impaires. Nous avons donc vu hier soir deux matchs "d'hommes": un simple entre Nadal et son compatriote Ferrer et un double avec 4 parfaits inconnus au bataillon (je parle pour moi!).

C'était la première fois que j'assistais à un match de tennis "en vrai" et grâce à la magnanimité au patron d'Emma qui a loué une loge d'entreprise pendant toute la durée de la coupe, j'ai pu m'incruster avec Emma qui accompagnait des clients.

Nous nous sommes retrouvés vers 17h30 pour aller manger un sandwich vite fait et nous voici tous les 4 partis vers le Stade Uniprix, dans le parc Jarry.


Agrandir le plan

L'entrée du stade qui porte le nom de la chaîne de pharmacies qui l'a sponsorisé

Nous nous sommes rapidement installés dans la loge réservée et nous avons à peine le temps de discuter avant que les stars n'entrent sur le terrain.

Regardez si on est pas mignons tous les deux en bleu....

Inutile de vous dire que Nadal était très attendu et très rapidement des drapeaux espagnols sont rapidement apparus un peu partout dans les tribunes.


Les balles d'échauffement ont commencé, les deux adversaires du jour ce sont serrés la main et le match a pu débuter à l'heure.

Serrage de main...

... et début de la rencontre.

On voyait bien que Ferrer avait un gros bandage ("plaster" en québécois) sur un genou gauche et qu'il traînait un peu la patte mais il nous a quand même pris de court lorsqu'au bout de 36 minutes dans la première manche il a déclaré forfait!
C'était dommage mais bon... Comme dit Emma, c'est déjà bien qu'il n'ait pas déclaré forfait avant la rencontre et puis de toute façon, ce n'est pas comme si on aurait pu le remplacer et lui montrer comment faire.

Le double qui suivait a donc débuté beaucoup plus tôt que prévu. Même si c'étaient des joueurs que nous ne connaissions pas, nous avions tout de même hâte de les voir car les doubles sont toujours impressionnants avec toutes les possibilités qu'offre le fait d'avoir quasiment toujours un joueur à la volée.

Bhupathi (Inde) - Knowles (Bahamas) en bas battent Coetzee (Afr. du Sud) - Melzer (Aut)

Ce qui était assez drôle c'est que l'arbitre qui était américain prononçait "Bhupathi-Knowles" assez bizarrement et ça sonnait surtout comme "Nobody knows" ("personne ne sait"). Du coup on se retrouvait avec des "Game nobody knows" et ce genre de chose ce qui faisait pas mal rire les spectateurs.
Toujours dans la rubrique "vocabulaire", nous avons appris hier que les "balles de break" s'appellent bien évidemment ici les "balles de bris"... et bien entendu le "Tie Break" est un "bris d'égalité". Sacré québécois, ça nous a quand même pris un bout de temps avant de comprendre même si ça paraît logique après coup.

Au final même si la confrontation entre les têtes d'affiche fut de courte durée, nous avonc passé une très bonne soirée, le ciel étati étoilé, la tempréture supportable et les deux clients qu'accompagnait Emma furent de très bonne compagnie.

Prochaine rdv sportif dans notre calendrier: une game de hockey au Centre Bell!

BB phoque

Nous avons depuis peu un petit phoque à la maison! Ou une otarie... mais si c'est le cas, je ne l'ai pas encore vu jongler avec des balles.
En tout cas notre petit phoque a du mal à supporter la chaleur:

lundi 10 août 2009

Okapulco

Nous sommes parti samedi dernier à la découverte d'un nouveau parc naturel: le parc d'Oka. Pas très loin de la maison (même pas une heure de route), nous nous sommes dit que ça serait dommage de louper une occasion de voir ce que ça fait de marcher dans un parc quand il ne pleut pas.

Nous voici donc partis à 10h du matin pour faire quelques km:


Agrandir le plan

Dès que nous sommes arrivés, nous avons pu constater qu'il y avait une file d'attente énorme (à peu près 2 km) pour une des entrées du parc. Nous nous sommes un peu avancé et il s'est avéré que c'était l'entrée qui menait aux divers campings et surtout à LA plage. Nous ignorions alors aussi bien la présence que la renommée de cette plage...
Nous nous pointons à une autre entrée, on nous demande si on veut aller à la plage, on répond que non, on veut marcher (la guichetière nous a un peu regardé comme des masochistes mais bon...) et on nous oriente vers une autre entrée, 4km plus loin.

Une fois le parking payé (grrrr, on a une carte à l'année qui nous dispense de payer les frais d'entrée de 3.50$/personne mais en été ils font quand même payer 9$/journée de parking!), nous voici prêts à affronter le soleil, la déshydratation, les moustiques, maringouins et autres mouches noires ainsi que les cylistes fous.


Nous nous sommes engagés sur le sentier de la Sauvagine, 12km, 4h, noté "difficile" dans le journal du parc, et le début est pour le moins sympatoche: Un petit sentier de terre sans beaucoup de dénivelé dans une érablière. L'astuce était de ne jamais s'arrêter pour ne pas laisser trop de chances aux moustiques et autres suceurs de sang de se poser sur nous (vous apprécierez par conséquent le don de nos personnes lorsque nous avons fait les photos!).


Bien vite, le sentier-route champêtre laisse place à une piste cyclable goudronnée. Bof... marcher sur du bitume en plein cagnard dans un parc national.... on ne m'y reprendra pas. 3km de piste cyclable plus loin, nous arrivons à la première "aire de pic-nic". Damned, j'ai rarement vu une aire aussi nulle: UNE table encadrée de DEUX poubelles de 250l (bé oui, une pour les recyclables et une pour les ordures ménagères...) à un embranchement entre la piste cyclable du parc à droite et le "sentier de rando" qui ressemble à une route de carrière en gravier et qui continue tout seul sur la gauche. Mouai. Pas très glamour.

Nous décidons donc de pousser jusqu'à la deuxième aire de pic-nic, en espérant qu'elle serait un peu mieux. 1km plus tard, nous voici à la deuxième "aire", avec cette fois-ci UNE table avec DEUX poubelles sur le coté gauche et le tout en plein soleil!! Pas d'ombre! Rien du tout! Nada! "Rhhaaaaa, mais c'est quoi ce parc de m....!" dis-je. Bien entendu, je commence à râler et c'est avec précipitation qu'Emma trouve au bord du lac de la sauvagine un petit coin illégal mais sympathique pour poser nos sacs et manger un peu.


Au final, ce fut mon moment préféré de la ballade. Ce moment fut rendu d'autant plus agréable par la présence d'un petit compagnon qui est venu manger avec nous: un écureuil de Corée, autrement appelé "P'tit Suiss'" ici (allez savoir pourquoi...)

Il n'était pas très loin et il était vraiment très mignon car il est resté tout le temps que nous avons passé à manger.


Nous sommes ensuite repartis et voici que 1 ou 2 km plus loin nous arrivons à LA plage du parc qui s'étend sur environ 3km le long du lac des deux montagnes. On prend quelques photos depuis le bois, on chasse de nombreux moustiques et c'est alors que nous voyons un vieux bonhomme qui déambule tout nu sur la plage.


Tiens.... Et puis un autre... et la c'est un couple, de vieux toujours, qui marche dans l'autre sens, tout nus eux aussi. C'est à ce moment que nous avons la révélation et permettez-moi de vous citer un article que nous avons trouvé depuis sur ce site internet:

« Les sites naturistes publics, communément appelés «plages libres», sont des endroits soigneusement choisis pour ne choquer personne, où une tradition de nudité collective familiale s’est établie au cours des années parmi les usagers. Il existe plus d’une trentaine de sites naturistes « publics » au Québec et au-delà de 300 en Amérique du Nord. Au Québec, c’est celui du Parc d’Oka qui attire le plus grand nombre d’usagers. […]

Située à l’intérieur même du Parc d’Oka au bord du Lac des Deux Montagnes près de Montréal, la section naturiste de la plage d’Oka, baptisée OKApulco par ses usagers, est la plus connue et la plus populaire au Québec. Fréquenté depuis plus de vingt ans par les naturistes, ce site a connu une croissance considérable d’usagers au cours des dernières années. […] La section naturiste se trouve à l’extrémité est de la plage publique, soit vers la gauche en regardant l’eau. »


Ce qui était très drôle c'est que la plupart des "textile-tolérants" comme on les appelle ici étaient jeunes et allongés sur la plage en train de bronzer alors que tous les naturistes étaient vieux et en train de marcher...
Las de se faire piquer par de multiples bêtes, nous avons décidé de rebrousser chemin et d'entamer les 6 km du retour.

Au final, marcher 12km sur des chemins-routes-en-graviers-pistes-cyclables-en-bitume sans dénivelé pour se faire bouffer vivant par des bestioles et voir des vieux tout nus...

On préfère quand il pleut!

dimanche 2 août 2009

New York le retour, 50°C de plus

Comme certains d'entre vous le savent, nous sommes retournés à NY City à la mi-juillet et cette fois-ci, nous étions accompagnés de Fabinou.
Autant la première fois nous étions allés pour le premier de l'an, les touristes étaient au rdv en masse et la température frisait les -20°C, autant cette fois-ci il y avait légèrement moins de monde et nous étions plus aux alentours des 35°C. C'est donc quasiment une nouvelle ville que nous avons visitée et redécouverte, et ce avec le plus grand plaisir.

Nous sommes partis en bus le jeudi soir, nous avons passé la frontière américaine environ 40min plus tard et nous voici partis pour 6h de route! Le trajet c'est passé sans encombres et nous débarquons devant l'Edison de Times Square à 7h30...



Jour 1: Midtown, Uptown.

Le premier jour c'est plus ou moins déroulé de la même manière que le premier que nous avions passé en décembre:
  • Déjeuner au Galaxy Diner (la place qui m'a donné le goût aux pancakes new-yorkais!) à l'angle de la 5ème avenue et de la 48ème rue,
  • Petite marche sur Broadway de Times Square à Colombus Circle,
  • Entrée dans Central Park par la grande porte et déambulations dans un des parcs les plus célèbres de la planète aux gré de nos envies et du vent,
  • Visite du Musée d'Histoire Naturelle (il est tellement grand que de toute façon c'est indigeste de le faire en une fois alors nous avons pu y retourner et découvrir de nouvelles salles, de nouveaux coins et recoins et de nouveaux trésors)
  • Dîner sur Colombus Avenue
  • Retour à Midtown et déambulations du coté de Timesquare pour se retrouver dans un cinéma sur Broadway et regarder le nouveau Harry Potter (que nous avons tous les trois beaucoup aimé soit dis en passant!)
  • Souper à Rosa Sosa, un restaurant Italo-Argentin aux pizzas et aux pâtes succulentes situé sur là 5ème avenue,
  • Retour à l'hôtel pour panser nos plaies et prendre soins de nos pieds en prévision du lendemain.
Comme vous pouvez le constater, nous nous sommes consacré au milieu / nord de l'île et, comme je l'ai dit précédemment, c'est vraiment très agréable de pouvoir faire quasiment le même parcours en hiver et en été, on ne remarque pas les même choses, ce n'est pas la même atmosphère dans la ville (au sens propre comme figuré, il fallait voir depuis les marches du Musée d'Histoire Naturelle le nuage roussâtre d'oxydes d'azote flotter au-dessus de midtown!) et parfois les panoramas changent complètement (surtout Central Park, avec ou sans feuilles, ça change tout!!).

Voici quelques photos pour illustrer cette première journée:

Le Galaxy Diner que nous avions découvert la dernière fois et où je suis "tombé en amour" avec les pancakes new-yorkais! Mais depuis Emma a perfectionné une recette qui me les ferait quasiment oublier...

Ça ne m'a pas empêché d'en reprendre avec mes oeufs, saucisse, bacon et jambon! Pendant ce temps là Emma se sustentait de pancakes et Fabinou goûtait les différentes d'omelettes proposées à la carte.

Times Square à 8h30 un vendredi matin: j'avais l'impression qu'il y avait autant de monde sur la place que dans toute la Gaspésie....

Vue de la Skyline de Midtown depuis un terrain de base-ball de Central Park

Les célèbres immeubles de Park Avenue West qui un repaire de célébrités en particulier et de millionnaires en général.

Le beau temps était vraiment au rdv et rien ne venait perturber les reflets sur le lac de Central Park.

Le musée d'Histoire Naturelle, tellement grand que nous y sommes allés deux fois et que nous n'avons quasiment pas vu la même chose!



Jour 2: Downtown, Midtown.

Nous avons commencé notre deuxième jour sur place avec Fabinou de la même manière qu'en décembre dernier: nous avons fait le tour de l'île dans notre bus et avec un guide très compétent qui parlait français avec un charmant accent de Brooklyn. La ballade en bus de 4h avec les fréquents arrêts nous a permis une nouvelle fois de voir et d'apprécier les différents quartiers de l'île de Manhattan, chose que nous n'aurions pas pu faire en métro ou qui nous aurait coûté 5 fois ce que nous avons payé pour le faire en taxi.

Nous avons donc eu droit à:
  • Départ Times Square,
  • On remonte vers le Upper West Side via Colombus Avenue,
  • Arrêt devant l'immeuble Dakota (devant lequel John Lennon a été assassiné et où Yoko Ono habite toujours) et visite des Strawberry Fields de Central Park (un section du parc qui a coûté des millions à Yoko pour les transformer en havre de paix en hommage à John Lennon - malheureusement avec tous les touristes qu'il y a, c'est raté!)
  • Visite d'un petit bout de Central Park qui a tourné un peu court car il y avait ce-jour là une course à pieds: les 4 miles de Central Park.
  • Retour au bus et on continue vers le nord: NY University, Columbia University, Harlem (où nous avons pu voir l'Apollo!) et le toit du Yankee Stadium,

  • On redescend vers le sud via l'Upper East Side, arrêt devant le Guggenheim et petite visite rapide de Central Park Conservatory, petit jardin à la française où il y a plein d'essences différentes qui sont arrangées autour de multiples bassins et fontaines,

  • 5ème avenue et Broadway vers le sud pour arriver au final a Battery Park, pointe sud de l'île, lieu de départ des ferrys pour la statue de la Liberté.
Du fait de sa proximité avec le World Trade Center, Battery Park est également un lieu privilégié pour observer Ground Zero. Les travaux n'ont aps du tout bougé depuis la dernière fois et d'après notre guide, c'est à la fois du à des problèmes d'assurances (le propriétaire des tours réclame 2 fois le montant de la prime car il considère qu'il y eu 2 avions et donc 2 accidents alors que l'assurance ne l'entend bien sûr pas de cette oreille et considère qu'il n'y a eu qu'un seul accident) et des problèmes de budget (ils sont très loin d'avoir les fonds nécessaires pour la construction du mémorial).

Au lieu de remonter en bus jusqu'à Times Square, c'est ici que nous sommes descendus avec Fabinou et c'est de là qu'est parti notre périple dont mes pieds se souviennent encore...

Nous avons fait une petite visite de Battery Park, pris en photo la Statue avec un gros zoom et nous avons décidé de manger dans un endroit typique (il était déjà midi). Nous étions environ à 2 jets de pierre de Wall Street alors nous avons décidé de manger dans un des fast food les plus chics: le Mc Donalds de Wall Street.
C'est un Mc Do' assez particulier où il y a un piano avec un pianiste (tant qu'à faire!) qui joue à longueur de journée et où, le soir, il y a carrément des serveurs qui viennent vous apporter votre commande à votre table comme dans un "vrai" restaurant. Bien entendu, nous n'avons pas eu droit au serveur, mais nous avons quand même pu apprécier les talents du pianiste lorsque les gamins des tables environnantes étaient trop occupés à manger pour crier et que le niveau sonore moyen redescendait de quelques décibels.


Après mangé (les hamburgers sont toujours meilleurs aux états-unis, je ne sais pas pourquoi... ça doit être les hormones!) nous avons continué à descendre Broadway. Juste à coté d'un énorme building de la HSBC nous nous sommes retrouvés devant l'immeuble (non moins imposant) du Brown Brothers Harriman Trust. Ce n'est pas tant l'immeuble qui attire le regard mais l'énorme sculpture qui est sur son parvis:


Nous nous sommes ensuite dirigés vers la Trinity Church, une petite église encastrée entre des tours de bureaux qui a servi à la fois de zone de triage et de premiers soins lors des attentats du 11 septembre mais également de zone de recueillement par la suite où les familles des disparus venaient accrocher des portrait, allumer des cierges... C'est une église qui à ce titre est encore très fréquentée.


Ensuite nous nous sommes engagé dans une des rues les plus célèbres au monde (décidément il y en a beaucoup comme ça à NY!):

Nous nous sommes engagés dans une rue très étroite, un canyon au milieu des grattes-ciels (au final Wall Street porte malgré elle très bien son nom) et nous sommes passés devant des édifices aux noms évoquant la crise et les grosses liasses de billets: Bank of New York, Bank of America, Dow Jones & co Inc., New York Stock Exchange, Trump Building, Rockefeller Group Business Center...

Le Trump Building, très impressionnant vu d'en bas.

On voyait que le 4 juillet n'était pas très loin et le NY Stock Exchange était encore paré d'un immense drapeau.

Nous sommes ressortis de l'autre côté de Wall Street et là nous avons pu admirer une de mes constructions NYkaise préférées: le pont de Brooklyn. Nous étions également idéalement placés pour admirer la belle skyline de Brooklyn, beaucoup moins haute que celle de Manhattan mais avec charme beaucoup plus ... "rustique"!


Une architecture particulière qui, pour moi, en fait un des plus beaux ponts suspendus au monde avec le Harbour Bridge de Sydney.

Nous sommes ensuite remonté vers Midtown en passant à pieds par: Nassau Street, Broadway, Chinatown, Little Italy, Greenwich Village, SoHo, NoHo, 5th avenue, St Patrick's Cathedral, Empire State Building...

La mairie de NY, à proximité de l'entrée du Brooklyn Bridge, là où Spiderman a sauvé une jolie jeune fille d'une mort certaine lors d'une fête foraine... comment ça Spiderman existe pas ?!

Contrairement à décembre dernier où nous avions essayé de perdre nos doigts en haut de l'Empire State Building (au 106ème étage par -18°C et avec du vent...) nous nous sommes attaqués cette fois-ci au Top of the Rock (TotR par la suite) la terrasse située au 86ème et dernier étage du Rockefeller Center, un des premiers centre commerciaux de luxe de NY, construit par le richissime Rockefeller pendant la crise de 1929 et qui a pemis à plus de 75000 ouvriers de manger pendant 5 ans.
Alors bien entendu, nous étions moins haut que lorsque nous étions sur l'Empire State Building mais je recommande très très vivement TotR et ce, pour plusieurs raison:
  • Moins de monde et donc moins de queue,
  • Mieux placé (on est à mi-chemin entre le l'Empire State Builiding et Central Park et on voit donc beaucoup mieux ce dernier),
  • On voit l'Empire State Building (c'est comme le débat "Tour Montparnasse / Tour Eiffel", je suis d'avis qu'il vaut mieux faire la Tour Montparnasse car comme ça on ne la voit pas ET on voit la tour Eiffel),
  • Il n'y a pas de grillages-tout-pas-beaux mais des plaques en plexiglas sur la terrasse inférieure et rien du tout sur la terrasse supérieure (et oui, vu que la terrasse supérieure est plus petite que la terrasse inférieure, si on tombe de là haut on ne peut qu'atterrir sur la terrasse du dessous) ce qui fait que l'on peut prendre de très jolies photos sans pour autant avoir l'impression d'être au zoo.

Central Park, un espace vert "man-made" qui sert de poumon à NY.

L'Empire State Building, le point culminant de NY dans toute sa splendeur.

Comme quoi on arrive à sourir même quand on a très mal aux pieds.

Sur le chemin du retour vers Times Square où nous errions commes des âmes en peines aux pieds meurtris à la recherche d'un endroit pour manger, nous sommes passés devant le magasin officiel de la NHL (National Hockey League, je vous rappelle) et j'ai réussi à traîner tout le monde pour aller y faire un tour. Nous avions l'air fin avec nos casquettes (Fabinou et moi avions nos casquettes du Canadien de Montréal et Emma avait la sienne des Pinguins de Pittsburg) à rentrer dans le magasin mais au moins... on était cohérents avec nous même!
Ce fut l'occasion pour Emma d'essayer un masque de hockey, équipement de protection individuel OBLIGATOIRE pour les gardiens qui ne veulent pas être défigurés à coup de rondelles dans les la face:

Ce qui était moins classe c'est que c'était un masque des Sharks de San José et disons que le concept d'une équipe de hockey en Californie m'a toujours fait rigoler...

Nous sommes ensuite allé manger (et boire!) dans un pub irlandais qui s'est avéré être à moins de 5 minutes de l'hôtel et nous sommes finalement rentrés dans notre chambre 14h après l'avoir quittée, exténués, mals en point mais contents de l'être.



Jour 3: Comment meubler une demi-journée avant de faire 7h de route?

Après avoir laissé les valises en consigne dans une chambre à l'hôtel, nous sommes partis prendre le déjeuner au Galaxy Diner (pourquoi changer une équipe gagnante?!) et nous avions devant nous toute une matinée à meubler avant de reprendre le bus à 13h.
Nous nous sommes donc dirigés vers le MoMA, Museum of Modern Art, où nous avons pu admirer, chercher à comprendre, rester perplexes ou bien encore éviter les multiples oeuvres de design, peinture, sculpture et toutes celles qui ne rentrent pas dans ces catégories et dont le MoMA regorge.

Une de nos œuvres préférées fut Measuring the Universe de Roman Ondàk. Cette oeuvre très spéciale était en fait une pièce aux murs blancs où une employée du MoMA mesurait les volontaires et mettait leur nom ainsi que la date au feutre noir. L'effet était saisissant, on avait ainsi une sorte de fresque noire, une oeuvre en mouvement, aussi bien éphémère qu'universelle.

La fresque de noms, vue de loin...

... et vue de près.

Emma en train de se faire immortaliser.

_ Emma, 7/19/09!!

Fabien et moi, au-dessus du lot. Le pauvre Fabinou a épeler son nom en français alors ça a donné un "Fabiane"...

Nous sommes ensuite repartis pour prendre le bus. Le voyage du retour est passé assez vite (j'ai quand même lu 350 pages de mon livre!) et sans encombres.

Lorsque nous sommes arrivés à Montréal par le pont Jacques Cartier, nous étions tout de même très contents de retrouver notre Manhattan à nous, avec nos grattes ciels et notre Central Park en forme de mont.

Ce deuxième séjour dans la Grande Pomme nous a vraiment beaucoup plût, nous avons vraiment adoré le partager avec Fabinou et nous sommes déjà en train de préparer une autre escapade d'ici la fin de l'automne. Mais ceci est une autre histoire...