jeudi 13 août 2009

Hier nous avons été à la coupe Rogers, les Masters du Canada.

C'est une coupe "schizophrène" qui symbolise bien le Canada: elle se déroule à Montréal et à Toronto. Ainsi, les années paires les hommes jouent à Toronto et les femmes à Montréal et l'inverse les années impaires. Nous avons donc vu hier soir deux matchs "d'hommes": un simple entre Nadal et son compatriote Ferrer et un double avec 4 parfaits inconnus au bataillon (je parle pour moi!).

C'était la première fois que j'assistais à un match de tennis "en vrai" et grâce à la magnanimité au patron d'Emma qui a loué une loge d'entreprise pendant toute la durée de la coupe, j'ai pu m'incruster avec Emma qui accompagnait des clients.

Nous nous sommes retrouvés vers 17h30 pour aller manger un sandwich vite fait et nous voici tous les 4 partis vers le Stade Uniprix, dans le parc Jarry.


Agrandir le plan

L'entrée du stade qui porte le nom de la chaîne de pharmacies qui l'a sponsorisé

Nous nous sommes rapidement installés dans la loge réservée et nous avons à peine le temps de discuter avant que les stars n'entrent sur le terrain.

Regardez si on est pas mignons tous les deux en bleu....

Inutile de vous dire que Nadal était très attendu et très rapidement des drapeaux espagnols sont rapidement apparus un peu partout dans les tribunes.


Les balles d'échauffement ont commencé, les deux adversaires du jour ce sont serrés la main et le match a pu débuter à l'heure.

Serrage de main...

... et début de la rencontre.

On voyait bien que Ferrer avait un gros bandage ("plaster" en québécois) sur un genou gauche et qu'il traînait un peu la patte mais il nous a quand même pris de court lorsqu'au bout de 36 minutes dans la première manche il a déclaré forfait!
C'était dommage mais bon... Comme dit Emma, c'est déjà bien qu'il n'ait pas déclaré forfait avant la rencontre et puis de toute façon, ce n'est pas comme si on aurait pu le remplacer et lui montrer comment faire.

Le double qui suivait a donc débuté beaucoup plus tôt que prévu. Même si c'étaient des joueurs que nous ne connaissions pas, nous avions tout de même hâte de les voir car les doubles sont toujours impressionnants avec toutes les possibilités qu'offre le fait d'avoir quasiment toujours un joueur à la volée.

Bhupathi (Inde) - Knowles (Bahamas) en bas battent Coetzee (Afr. du Sud) - Melzer (Aut)

Ce qui était assez drôle c'est que l'arbitre qui était américain prononçait "Bhupathi-Knowles" assez bizarrement et ça sonnait surtout comme "Nobody knows" ("personne ne sait"). Du coup on se retrouvait avec des "Game nobody knows" et ce genre de chose ce qui faisait pas mal rire les spectateurs.
Toujours dans la rubrique "vocabulaire", nous avons appris hier que les "balles de break" s'appellent bien évidemment ici les "balles de bris"... et bien entendu le "Tie Break" est un "bris d'égalité". Sacré québécois, ça nous a quand même pris un bout de temps avant de comprendre même si ça paraît logique après coup.

Au final même si la confrontation entre les têtes d'affiche fut de courte durée, nous avonc passé une très bonne soirée, le ciel étati étoilé, la tempréture supportable et les deux clients qu'accompagnait Emma furent de très bonne compagnie.

Prochaine rdv sportif dans notre calendrier: une game de hockey au Centre Bell!

Aucun commentaire: